Le Grand Hôtel & Spa est le fleuron du tourisme gérômois, un lieu historique qui a vu naître la tradition hôtelière de la station. Son développement épouse celui de la ville.
Avant 1833 : Gérardmer n’est qu’un bourg rural doté d’un chemin sillonnant entre des fermes éparses. Un simple relais de poste accueille les voyageurs entre Remiremont et Gérardmer.
1833 : Le Maire de l’époque décide de tracer une rue rectiligne qui détermine l’axe principal de passage dans la ville. Celui-ci permet au trafic de voitures attelées de se développer.
1840 : Le relais de la poste aux chevaux tenu par Félix Henry, appelé aussi Auberge au Tilleul, est un modeste établissement ne comportant que quelques chambres.
1860 : Auguste Reiterhart, pionnier du tourisme gérômois, achète le relais et l’hypothèque pour construire en bord de route, face à ce dernier, un hôtel plus confortable : l’Hôtel de la Poste. Les voyageurs sont plus nombreux : le tourisme se développe à Gérardmer. Rapidement, l’établissement accueille une annexe nommée Le Chalet, située à l’arrière dans le parc.
1875 : Création du Comité des Promenades, ancêtre des syndicats d’initiative français dont Auguste Reiterhart est l’un des premiers souscripteurs. L’Hôtel de la Poste se dote d’un second bâtiment en bordure de route, dans le prolongement du premier, et d’un centre hydrothérapique. La capacité passe à 30 chambres.
1878 : Tout s’accélère alors que le train relie Gérardmer aux autres villes. La station devient une destination à la mode.
1888 : L’Hôtel connaît de nouveaux agrandissements et devient le Grand Hôtel et Hôtel de la Poste, un complexe de 130 chambres.
1914 : Les bataillons alpins viennent défendre les cols de la chaîne des Vosges. Les états-majors installent dans l’hôtel un hôpital accueillant les blessés du front d’Alsace.
1940 : L’hôtel est réquisitionné par les allemands et devient une maison de santé. Il sert également d’école et de refuge. Malgré la destruction de Gérardmer à 95 %, il est épargné par les bombardements.